La « santé mentale » des travailleurs.ses profite d’une nouvelle considération dans le monde de l’Entreprise. Elle commence à être appréhendée de meilleure manière, comme un enjeu profond tant pour l’humanisme qu’elle porte que pour ses conséquences sur la performance.

Les managers, ces humains à la tâche si complexe, ont un rôle majeur à jouer, auquel ils ne sont pas suffisamment préparés.

> Rares sont encore ceux qui bénéficient de formations aux soft-skills afin de savoir adapter leurs comportements pour leur propre bien-être et celui de leurs équipes.

> Encore plus rares sont ceux qui ont été sensibilisés aux « Risques Psychosociaux », la vision réaliste et pathogène des situations de souffrance des humains au travail. Pourtant, étant en 1ère ligne, leur capacité à détecter les signaux faibles et à intervenir efficacement est STRATEGIQUE.

Pourtant, si ces initiatives relèvent de l’obligation de l’employeur, elles concourent simplement à faire des managers des humains « augmentés » en terme de conscience et d’intelligence adaptative.

Condition sinequanone pour que les individus sachent vivre correctement et mieux, condition sinequanone pour que les collectifs puissent adresser les sujets systémiques.

Plusieurs de nos clients hochent la tête à l’instant où ils lisent ces lignes :), avec le souvenir de moments forts en émotion et en cohésion.

Le milieu de travail n’est-il pas là aussi pour permettre à l’Homme d’évoluer ?

De la séance d’information – sensibilisation, à la mise en place de préventeurs (de type secouristes santé mentale), les possibilités sont larges et à étudier sur-mesure, le parcours peut paraître lourd mais investir dans l’humain est toujours un choix gagnant.

> Découvrez cet article sur MyHappyJob qui aborde le sujet de la formation de nos managers à la détection des signaux faibles

> Pour un aperçu de l’offre « INpulse » de WUNJO en la matière, c’est par ici

Des congés pour préserver la santé mentale 🌱

Une bonne santé mentale au travail et une bonne gestion de sa vie professionnelle vont de pair 🤲, et il existe des preuves solides que les Entreprises dont les équipes bénéficient d’un niveau élevé de bien-être mental sont plus productives.

Pour beaucoup d’entre nous, le travail occupe une place importante : techniquement, puisque nous y consacrons une grande partie de notre temps de vie, parce que nous en tirons nos revenus, mais aussi parce que souvent, le travail est le lieu où nous faisons des rencontres, qui offre l’espace pour nous réaliser personnellement et avoir le sentiment de contribuer à une cause collective.

Étant donnée la complexité de cet environnement et des ressentis qui y sont liés, il est souvent nécessaire de prendre un temps en dehors du cadre du travail pour se recentrer sur soi.

Et si on pouvait prendre des jours de congés pour préserver notre santé mentale ? 🧐
C’est ce que préconisent les Etats-Unis à leurs entreprises.

Et en France, on en est où ? 

En 2021, pour lutter contre l’épidémie de burn-out actuelle, certaines entreprises ont mis en place la ” semaine de la santé mentale “. Une semaine de congés supplémentaire dédiée à la préservation de la santé mentale.

Toutefois, selon Mélissa PANGNY, Psychologue du travail, nous avons encore du chemin à faire avant que le stress puisse être reconnu comme un facteur à risque à part entière. 

Tout comme notre corps, notre mental a besoin d’être préservé puis soigné lorsque l’on va mal. 
La première étape reste la prévention.

Et vous, vous serez prêts à mettre en place des congés santé mentale ?

Consulter l’article

Il ne se passe pas une journée sans qu’un client ne nous dise
“J’ai besoin de remobiliser mon équipe”. Et de rajouter
“Et encore, j’ai de la chance : leur démission n’est que silencieuse, pas encore effective…”.

Ce qui était latent avant l’ère covid s’est accéléré.
Le fossé des attentes vis à vis du travail se creuse entre les générations, le besoin de sens s’est généralisé, la qualité de l’expérience de vie au travail devenue une exigence. 

Ce que certains qualifient d’individualisme, ou d’un rapport “clientéliste” des salariés à l’entreprise rapporte une posture d’attente affirmée, plus que jamais : celle d’être respecté dans ses besoins personnels.

Le Monde et Malakoff Humanis ont organisé récemment les « Rencontres RH » afin d’aborder ce qui est devenu une priorité pour les RH : agir face au désengagement des salariés. 

Consultez l’article passionnant qui en est ressorti.

Il est qualifié d’ “enjeu paradoxal” le fait de permettre aux salariés de s’accomplir personnellement, et de rendre possible l’apparition d’une dimension collective au sein de l’entreprise.

Chez WUNJO – Cabinet QVT, nous croyons qu’il s’agit plutôt du signe d’une nécessité de conciliation d’enjeux jusqu’alors non considérés conjointement – plus exactement, jusqu’à récemment, la considération individuelle n’avait pas sa place. 

Oui, l’entreprise est le lieu d’un agir ensemble
Oui, l’entreprise est aussi le lieu d’un accomplissement personnel.
Il s’agit même de l’objectif profond de la QVT, pour laquelle le bien-être nourrit la performance individuelle et collective.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Le maintien des effectifs est LE sujet du moment, se cumulant aux difficultés de recrutement et aux problématiques de motivation / d’engagement. Il n’a jamais été si complexe d’être employeur…

Et pourtant, ce contexte appelle à aller regarder ce qu’il se passe pour les individus au travail et à agir pour enrayer ces sujets souvent avec GBS (Gros Bon Sens).

Depuis plusieurs années, l’on promeut la QVT comme approche particulièrement efficace, si tant est qu’on ne la réduise pas à installer un corner gourmand ou signer un accord télétravail.

Si la QVT ne permet pas d’agir directement sur les facteurs “rémunération” et “carrière” (quoique…), elle adresse l’ensemble des autres facteurs générateurs de fidélité, ou de démission – entourés en rouge dans l’image jointe propulsée par le merveilleux loptimisme.pro.

Faisons un point tout particulier sur 2 des bulles :
L’absence de reconnaissance
L’absence de sentiment d’appartenance

A notre sens, il ne peut y avoir de réelle “absence” de ces 2 besoins, il peut y avoir par contre un sentiment de manque.

L’humain au travail est et reste un animal social. Sa sécurité psychologique est liée à son sentiment de “faire partie” d’un collectif, d’y avoir une place, d’y être respecté et reconnu pour sa valeur personnelle.

Si l’environnement a un franc rôle à jouer en la matière, le besoin d’inclusion est également un sujet très personnel qui appelle notre propre sentiment de sécurité.  Et nous sommes assez peu éduqués à ce besoin universel et profond, qui – lorsqu’il est satisfait – confère non seulement l’assurance nécessaire pour offrir son plein potentiel à la performance collective mais génère un plaisir inestimable qui peut contrebalancer nombre de contraintes. 

Si aborder ce sujet avec vos équipes vous intéresse, organisez chez vous une “causerie” : 

Cultiver son sentiment d’appartenance 

Prendre soin du besoin de reconnaissance

La variante pour les leaders internes 

Le développement durable n’est pas seulement une question écologique

…mais une question de valeurs, et comment promouvoir et intégrer ces valeurs dans la vie de nos entreprises, qu’elles fassent partie intégrante de nos pratiques et nos modèles économiques.

En tant qu’entreprise, nous avons une responsabilité sociétale et environnementale naturelle car nos activités ont un impact sur notre écosystème humain et naturel. Être conscient de nos externalités négatives est le premier pas vers le monde de demain. 

Chez WUNJO, l’enjeu de responsabilité, ou plutôt de la responsabilisation de soi est une étape importante pour le changement des représentations et elle s’engage sur plusieurs fronts: Entreprise, humain et planète.  

En effet, il s’agit également de considérer la responsabilité de l’Entreprise dans l’expérience que font les Hommes, qui font partie intégrante de son écosystème. Prendre soin de la force vive de nos structures, et veiller à leur QVT s’inscrit en filigrane au sein de l’ensemble des objectifs du Développement Durable, et donc de la démarche RSE. 

Et c’est aussi notre terrain de combat quotidien. Nous sommes activement engagés pour le bien-être des collaborateurs.trices. Le cœur de notre métier est de concilier qualité de la vie et qualité du travail : une équation qui s’inscrit dans terrain vaste. 

Nous sommes partisans de la vision des ODD comme des opportunités de transformation et d’innovation et non pas comme une contrainte. Nous pensons que le développement durable et la performance peuvent être conciliés. Elle se joue à différents niveaux (production, achats, clients, collaborateurs, fournisseurs).

Avec conscience et responsabilité, c’est ensemble que nous tendons vers l’avenir et chacun d’entre nous est acteur du monde de demain. 

> N’hésitez pas à consulter les 17 objectifs de developpement durable ici

Voilà 30 ans que l’on consacre une journée par an à attirer l’attention sur le sujet de la santé mentale.
Partout dans le monde, sont organisées des temps d’éducation auprès de tous les publics.

Nous animions la semaine passée, dans le cadre de #SERI22, un cycle de webinaires dédiés à sensibiliser les professionnels à l’enjeu de connaître et comprendre à la fois

👉 Les conséquences des situations de travail pathogènes, mais aussi à quel point un travail décent est propice à une bonne santé mentale.

👉 Les sensibilités personnelles des individus-travailleurs, dont les environnements de travail doivent prendre soin, et que ceux-ci doivent savoir intégrer de manière à agir en entreprises responsables.
 
Rappelons que l’OMS définit la santé mentale comme un « état de bien-être dans lequel l’individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux tensions ordinaires de la vie, et est capable de contribuer à sa communauté ».

Nous oscillons tous.tes entre état positif et état négatif au cours de notre vie… mais ayons conscience que 1 personne sur 5 en France est concernée par un état négatif de santé mentale, et donc que l’on parle d’un enjeu de santé publique !

Il existe des mesures efficaces pour éviter les risques de troubles mentaux, protéger et promouvoir la santé mentale au travail et aider les travailleurs ayant des problèmes de santé mentale.

➡ Ce sujet vous intéresse ?
Abonnez-vous à notre page ou écrivez-nous en MP afin de recevoir nos webinaires dédiés en replay.

➡Consulter le site de l’OMS

🧐 Le #PRST est le Plan Régional Santé Travail élaboré par les acteurs institutionnels de la prévention et les partenaires sociaux, afin de formaliser les enjeux et actions en faveur de la santé au travail en régions. Il est basé sur un diagnostic territorial ciblé, les nouveaux enjeux liés aux mutations du monde du travail et l’évolution de la loi.

En #Occitanie, le plan est annoncé ambitieux et pragmatique et s’adresse particulièrement aux TPE-PME.

Chez WUNJO – Cabinet QVT, nous souhaitons vous flécher en particulier:

👉 Pages 21 et 29 : la culture de la prévention primaire, et notamment en matière de RPS pour prendre soin de l’Humain au travail et rendre certains métiers plus attractifs
👉 Pages 32 et 33 : on met l’accent sur la promotion de #QVCT au sein des petites entreprises
👉 La QVT a pour finalité de bien vivre le travail, d’avoir envie d’y aller et d’y rester… les pages 34 à 36 vous donneront les grands axes en matière de lutte contre la désinsertion professionnelle
👉 Pages 38 et 39, l’enjeu du dialogue social et du rôle des #CSE en matière de #QVCT

> Consulter le plan

> Si pour vous aussi, la santé au travail et la QVT sont à mener de concert, que vous souhaitez engager votre structure dans une dynamique proactive de prévention et de prise de soin de vos équipes, rdv sur http://www.wunjo.life.fr pour découvrir notre façon “bien à nous” de vous appuyer dans votre démarche & vos actions de QVT.

Chez WUNJO, nous aimons associer divertissement et sensibilisation. Notre comédie pédagogique Bourrage Papier (https://www.wunjo.life/theatre-debat-en-entreprise/) en est un exemple. Alors, lorsque nous apprenons qu’une entreprise lyonnaise, @dowino a développé un “Serious Game” avec le CCAH (Comité national de Coordination Action Handicap), nous encourageons et avons très envie de tester…

Ce jeu a pour but de sensibiliser salariés et managers aux enjeux et besoins associés aux risques psychosociaux dans le monde du travail et plus précisément la prévention du burn-out.

La fiction interactive permet concrètement 

• d’identifier les signes de détresse psychologique, 
• de connaître les comportements à adopter, 
• et de déconstruire les stéréotypes concernant le handicap psychique et la santé mentale.

Développer son sens de l’empathie et sa compréhension de l’Autre grâce au jeu, quelle belle idée. Vous seriez partants ?

Le métier de “responsable QVT” se développe. Quel rôle incarne t-il ? 

La création de postes dédiés entièrement à la QVT est, selon nous, un pas de plus vers l’intégration de la QVT au sein des entreprises.

Il signifie que l’énergie est mise, de plus en plus, à contribuer à l’amélioration des conditions de travail, à promouvoir le bien-être au travail et la prévention de la santé des collaborateurs ⛅.

Nombre d’employeurs ont enfin fait le lien entre performance sociale et performance économique.

“Il incarne le rôle sociétal en entreprise”, selon Le Courrier Cadres dans son article qui nous réjouit. Il œuvre en coopération étroite avec la direction RH, selon une répartition des missions qui mérite souvent clarification.

Un métier qui exige de nombreuses compétences techniques et comportementales, de par l’envergure des sujets à traiter et son caractère transversal dans l’organisation.

Gageons que l’avenir voit cette noble fonction se démocratiser…🌎

Et vous, dans votre structure, un tel poste serait-il envisageable ?

> Article du Courrier Cadres