La nouvelle loi santé travail

En ce 31 mars, entre en vigueur de la nouvelle loi santé travail.

Nous entendons d’ici les puristes de la QVT :  » à partir d’aujourd’hui, Wunjo, vous devez dire « QVCT » et non plus « QVT » ! « .
Oui, la loi le dit, et il faudra bien que l’on y passe… Mais vous connaissez, si vous nous avez lu, ce que nous en pensons. 

Bien plus important selon nous, les informations suivantes.
 
La loi introduit de nombreuses évolutions qui visent à améliorer la prévention et à éviter le phénomène de « désinsertion professionnelle » qui est le pire dommage collatéral d’une faible expérience de vie au travail, d’une QVT abîmée.

Ainsi, nous regardons les nouveautés notamment sur 2 axes très concrets :

1 / La mise en place d’un « passeport prévention » pour chacun.e à partir d’octobre 2022

Il s’agit de voir enrichi ce document de référence pour chaque travailleur des preuves d’avoir bénéficié d’actions de sensibilisation et de formation en santé – sécurité travail, avec un soin tout particulier porté aux membres des CSE. 

> En tant qu’organisme de formation, nous prendrons encore davantage soin de délivrer les « certificats de participation » et les « livrets de suivi » chers au référentiel Qualiopi.

Reste à cadrer ce qui, au sein d’actions de formation QVT relève de la prévention SST… Est-ce que la vieille guerre de clocher va se réveiller ? Chez Wunjo, nous avons des convictions fortes en la matière.

2 / Une évaluation des risques qui évolue

Les RPS (risques psychosociaux) sont valorisés dans le cadre de l’évaluation des risques en milieu professionnel. Pour tout professionnel du milieu ou tout dirigeant/préventeur dûment documenté, rien de nouveau sous le soleil… Mais désormais, l’injonction est encore plus forte. Espérons que nos chers DUERP (et leurs programmes d’actions associés !) voient enfin intégrés le volet RPS, et pas comme une vulgaire annexe.

> Et ce, même dans les plus petites entreprises, où le DU devient obligatoire dans son élaboration ET dans sa mise à jour annuelle, avec des règles renforcées. Rappelons-le, le DU n’est pas qu’un morceau de papier, c’est un acte fort de considération de l’humain au travail.

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