Sens de la vie, sécurité ontologique, et vie au travail

Chez Wunjo, nous invitons dès que possible à intégrer les contextes personnels des Travailleurs.ses dans les analyses et plans d’action QVT des situations de vie collectives. Si la QVT doit être regardé sur l’angle organisationnel, elle ne peut exclure la prise en compte des vécus personnels.

Matthieu Poirot Ph.D fait partie des experts qui oeuvrent pour ce regard sur la QVT. Il nous livre, dans ce podcast passionnant sa vision de l’insécurité ontologique de base et de son lien à notre expérience de vie au travail, mais aussi des exemples et des clés pratiques.

En quelques mots :

🟪 L’individu prend conscience de la finitude de la vie assez tôt. Plus tard, il peut en arriver à se questionner sur le sens de la vie, de sa vie… avec plus ou moins de sérénité, cultivant un sentiment d’insécurité, dit « ontologique de base ».

🟦 La question primale « Pourquoi je vis ? » se retrouve souvent décentrée vers les autres, transformée en « Pour qui je vis ? ». Car en s’investissant dans des relations, l’humain se sent utile et donc désirable en retour, nourrissant ainsi son besoin de sécurité psychologique.

Cette peur se décline dans nos comportements en général, et dans nos vies professionnelles également (puisqu’on ne sait pas laisser sa peur de mourir à la porte du bureau…). On arrive ainsi dans le monde du travail avec une sécurité existentielle plus ou moins élevée, et des attentes d’inclusion et de trajectoire sociale plus ou moins fortes. Certain.es d’entre nous peuvent aller jusqu’à des comportements sacrificiels pour un enjeu d’inclusion, de reconnaissance et de sentiment d’exister.

Si le sentiment ontologique est intime, et peut relever d’une introspection dans notre sphère de vie personnelle, il peut être proposé une approche sensible au sein des Entreprises souhaitant prendre soin de la QVT de ses Femmes et Hommes.

  • La Direction et le Management peuvent permettre à celles.ceux qui ont envie de gagner en sécurité psychologique, de prendre conscience de leur sentiment et de trouver des voies de sécurisation par des formations & accompagnements.

  • L’organisation peut cultiver un contexte protecteur, au travers d’un état d’esprit inclusif où chacun.e a une place et peut exprimer ses besoins. Charge à chacun.e de les considérer et d’œuvrer pour une vie au travail sécurisante.

Si vous croyez, comme nous, que le travail peut être un lieu d’éducation populaire et que le partage de nos sensibilités contribue à faciliter les coopérations…. Echangeons ! 🙌

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