On utilise le mot « travail » tous les jours, dans plusieurs sens.

Le « travail » portera la souffrance en lui tant que l’on continuera de nourrir la croyance que la peine fait partie du contrat, et que l’expérience très concrète qu’on en fera lui donnera raison.

L’origine du mot, longtemps affectée à « tripalium », est en passe d’être corrigée. Il s’agirait plutôt de « traverser des obstacles », embarquant l’idée du dépassement de soi. Plus sympa, tout de suite, non ?

Quand le travail est entendu comme un « emploi », il nous permet de « gagner » notre vie, une vie que l’on a déjà pourtant… La rémunération issue de notre travail est alors le moyen gagner le droit… de ne pas la perdre.

Considérons également que le travail n’est pas qu’emploi, il est aussi une « activité ». L’on sait l’importance pour l’être humain de « faire », de se confronter au réel par nécessité d’ancrage, et pour se sentir utile et valorisé (auprès de lui-même et de son entourage, de la société).

A notre époque, les travailleurs.ses se rebellent, face à un « travail » qui nourrit (à peu près) le corps, mais moins l’esprit… et encore moins l’âme.

Il y a le travail pathogène, celui qui abîme notre vie au prix de vouloir la gagner. Les acteurs du travail n’ont jamais été aussi sensibles aux conditions d’exercice de leur emploi, à leur qualité de vie au travail.

Il y a le travail inutile, sans sens, voire pire : destructeur de la vie. Celui qui nuit à la survie de l’humanité, elle-même affairée par son travail à survivre… Quelle folie.

Chez WUNJO, nous croyons au travail émancipateur, à sa magique capacité à nous offrir l’espace de nous réaliser, à sa fonction identitaire et sociétale. Nous croyons aussi que chacun.e d’entre nous est – et peut être – l’acteur.trice d’une nouvelle façon de voir et de vivre le Travail. Connaissez-vous notre raison d’être (et de travailler pour vous!) ?

Des réflexions inspirées par cette interview, qui vous fera réfléchir, pour sûr…

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